Hygiène 2018-02-25T11:28:29+00:00

HYGIÈNE

 

Au cabinet

  • Proscrire les tapis, moquettes, bois et liège, le carrelage, avec joints plats et étanches (peuvent devenir poreux) (2, 3)

  • Opter pour des revêtements lessivables, lisses, non poreux, faciles à nettoyer et ne présentant pas ou peu de joints pour toutes les surfaces (sols, murs, plans de travail).  (3, 4)

  • Favoriser le bois dur, le linoléum ou le bambou [2].

Hygiène des mains

 

  • Aménager un point d’eau dans chaque salle de consultation ainsi que dans les zones sanitaires. Réglage du chauffe-eau qui permette de maintenir, sur l’ensemble du circuit d’eau, une température d’eau chaude > 60°C et une température d’eau froide <20°C. (3)

  • Distributeur de savon liquide à pompe et avec poche rétractable éjectable : Pas de savon solide ou de distributeurs de savon rechargeables pour raison d’hygiène. (3).

  • Distributeur d’essuie-mains à usage unique en papier non tissé (3)

  • Poubelle à pédale ou sans couvercle (3)

  • Il est proposé aux professionnels de recouvrir leur clavier d’un film plastique ou d’opter pour un clavier sans touches (3)

Entretien du cabinet

 

  • La Société d’hygiène française [4] recommande de privilégier les lingettes à usage unique, cependant la HAS donne la possibilité d’utiliser des tissus microfibres réutilisables [3]
  • Pour les sols : utiliser des semelles en tissu réutilisables pour balai trapèze. L’usage des serpillères est déconseillé. (3)
  • Pour les éléments de mobilier et équipements : utiliser un textile propre imprégné d’un détergent- désinfectant. [3]
    • Changer le textile pour le mobilier et l’équipement de chaque zone. En cas d’utilisation de lavettes réutilisables, prévoir différentes couleurs pour les différents types d’éléments à dépoussiérer (éléments suspendus, mobilier, etc).
    • Laver les textiles réutilisables à haute température > 60°C (3)
  • Produit détergent-désinfectant dans la salle d’examen et de soins, la lingerie, les sanitaires, le local de ménage, le local de stockage des déchets, la zone de traitement des dispositifs médicaux, la zone de conditionnement des dispositifs médicaux avant stérilisation, la zone de stérilisation et de stockage du matériel stérile et des médicaments, les poignées de porte. Ne pas utiliser sur le matériel informatique.
  • Produit détergent dans l’espace d’accueil et de secrétariat, la salle d’attente et le local d’archivage [3]. Utiliser des produits de nettoyage avec des labels écologiques pour les parties communes et les sanitaires  [1]
  • Dépoussiérage humide simple (sans produit) : Se fait avant tout lavage. Il suffit pour le négatoscope. (3)
  • Nettoyer quotidiennement l’ensemble du matériel d’entretien et le local d’entretien. (3)
  • Éliminer, après avoir mis des gants non stériles, les souillures biologiques (sang, salive, etc.) dès leur production avec de l’essuie-tout imprégné d’un produit détergent-désinfectant ou de l’eau de Javel (diluée au 1/10) (3)
  • Traitement des surfaces contaminées immédiatement après la contamination avec des produits recommandés par les autorités sanitaires (3)
  • Entretien du réfrigérateur : Réaliser un dégivrage régulier (ou, mieux, un dégivrage automatique), en accord avec les spécifications du fabricant
  • Procéder, à cette occasion, à un nettoyage soit directement par un produit détergent-désinfectant, soit par un produit détergent suivi d’une désinfection de l’équipement par de l’eau de Javel à 2,6 % de chlore actif diluée au 1/20 et d’un rinçage après 15 minutes de contact (3)
  • Programmer des nettoyages approfondis des pièces (bibliothèques, mobilier administratif, placards, luminaires, stores, radiateurs, climatiseurs ainsi que les filtres et les bouches d’évacuation) de façon périodique. (3)

Pour les déchets à risque infectieux réutilisables, prévoir une prise en charge dans une zone spécifique, identifiée, différente de la zone de stockage, permettant de réaliser la prédésinfection puis le traitement en fonction du niveau de risque infectieux requis.

  • Utiliser du matériel à usage unique est notamment indispensable pour tous les gestes invasifs, dès lors que ce matériel est disponible (par exemple : aiguilles, seringues, lames de bistouri, etc.) (3).
  • Procéder à une évaluation préalable des pratiques (typologie et fréquence des gestes réalisés) et des besoins (choix du matériel nécessaire, type de traitement requis, usage unique) (3) avant de penser à la stérilisation.

    Pour les déchets à risque infectieux réutilisables, prévoir une prise en charge dans une zone spécifique, identifiée, différente de la zone de stockage, permettant de réaliser la prédésinfection puis le traitement en fonction du niveau de risque infectieux requis.

  • Privilégier les stérilisateurs sans glutaraldéhyde ou des autoclaves à vapeur (2).